Retrouvez toutes l’actus des Vins du Monde avec Continent du Vin, importateur de Vins du Monde. Nous vous proposons ici des articles sur nos producteurs à travers le monde. Alors, direction l’Italie, l’Espagne, ou des contrées plus lointaines comme le Chili, l’Afrique du Sud, l’Argentine et même l’Australie et la Nouvelle Zélande.
Besoin d’informations sur un vignoble, sur un producteur ou sur un vin, reportez vous au menu horizontal. Continent du Vin vous propose une offre complète de vins étrangers importés en exclusivité en France.
Le nord-Est de l’Italie, est bien connue pour la ville de Venise. Mais la Vénétie, c’est aussi la région de production du Prosecco. C’est le vin le plus populaire de la région, apprécié aussi bien des locaux que des touristes.
La demande est tellement importante mondialement que la zone de production a été élargie en 2008.
Aujourd’hui ce vin effervessent est produit avec le cépage « Gléra », et le nom d’orignine « Prosecco » est maintenant le nom géographique.
Terre dei buth présente sa nouvelle marque, faite en partenariat avec World Brand Design Society (une organisation à but non lucratif qui défend l’industrie créative et l’éducation dans le monde entier). Elle est l’une des références les plus importantes et les plus influentes en matière de conception d’emballages dans le monde.
Les photos ont été prises au célèbre studio photographique Nocera & Ferri, basé à Londres.
Terre dei Buth est convaincu que la reconnaissance de leur marque dans le monde du design est un indicateur positif de l’efficacité de son identité visuelle.
« Terre dei Buth est à l’image de la Vénétie : un symbole de liberté et de simplicité de la vie au contact de la nature. »
Le domaine produit des vins végétalien et authentiques. World Brand Design Society, en charge de la communication à « veillé à ce que l’identité de la marque englobe tout cela ! La qualité des produits biologiques et éco-responsables, liée au bien-être d’un mode de vie au rythme lent. […] Une marque connectée à la nature. »
Continent du Vin travaille avec le domaine Terre dei Buth, près de la ville de Trévise, dont les vignes sont plantées sur le fleuve Piave. (cuvée Prosecco Frizzante DOC) !
La période de gel exceptionnelle qu’a connu la France en ce début de printemps 2021, a amené certains d’entre vous à s’interroger sur ce phénomène et à se poser la question de savoir si cela était une question franco-française, ou si le gel pouvait toucher aussi les autres pays viticoles et en particulier les pays de l’hémisphère sud.
Nous vous proposons dans cet article un petit rappel sur les conséquences physiologiques du gel et un petit tour d’horizon du gel à travers l’hémisphère sud.
Le Gel et la Vigne : Pourquoi la période de début de printemps est si importante ?
Augustin Hector Leiva de la Bodega Tamari en Argentine nous rappelle quelques bases sur le gel et ses conséquences. Il explique avant tout que le gel est fortement préjudiciable en fonction du stade physiologique de la vigne. Le graphique suivant reprend les différents stades phénologiques de la vigne. En fait, la vigne devient fortement sensible à partir du stade C et D, si le gel intervient au stade C, on peut encore sauver une partie de la récolte car un autre bourgeon va pouvoir se développer à la base. Cependant, à partir du stade D le gel aura alors des conséquences irrémédiables jusqu’au stade 3 feuilles. Au delà, les dommages peuvent être moindres grâce au redéveloppement d’un nouveau bourgeon.
Ce qu’il faut bien comprendre aussi c’est que chaque variété à un niveau de précocité différent, par exemple, le stade « pointe verte » est plus précoce chez le Chardonnay que chez le Pinot Noir. C’est pour cette raison que les vignobles de Chablis ont été très touchés en 2021.
Après un épisode de gel, si on veut espérer une reprise végétative et limiter les pertes de rendement, il est impératif que la vigne ait une bonne nutrition et un apport d’eau suffisant.
Le Gel et la Vigne dans l’Hémisphère Sud
On pense souvent à tord que les incidents climatiques touchant la vigne ne sont réservés qu’à nos pays européens car nous avons une image de l’hémisphère sud un peu faussée. Les vignobles de l’hémisphère sud seraient situés dans des zones très chaudes avec un climat régulier toute l’année. Bien au contraire, les vignobles de l’hémisphère sud sont bien souvent situés au même latitude que ceux du Nord et connaissent des climats relativement similaires à ceux de nos régions européennes à la nuance près que la pression sanitaire (risque de maladie) y est globalement moins forte et rend la vigne plus facile en conduite Biologique et Biodynamique. Bien sûr les saisons y sont inversées donc les vendanges ont lieu entre fin janvier et avril dans l’Hémisphère Sud alors qu’en Europe elles ont lieu entre fin août et fin octobre. Donc les risques de gel préjudiciables à la vigne correspondent plutôt à la période de fin septembre à novembre.
Nous avons interrogé, Tyrrel Myburgh, du petit domaine Bio de Joostenberg à Paarl en Afrique du Sud à ce sujet, voici sa réponse :
« Sur nos vignobles chezEmiliana, nous sommes particulièrement touchés par le gel dans deux appellations d’origine la Casablanca Valley, située le long du pacifique à l’Ouest de Santiago, et Totihue, situé tout près de la cordillère des Andes à 100 km au Sud de Santiago ». Pour essayer d’endiguer ces périodes de gel récurrentes, ces deux vignobles sont équipés d’éoliennes qui vont fonctionner automatiquement dès que les températures passent sous les 2 degrés à midi et évite ainsi à la température au niveau des ceps de descendre trop vite.
Enfin dans la Uco Valley chez Tamari situé à des altitudes supérieures à 1000 mètres, Augustin nous explique pour sa part que les périodes de gel au stade C à E sont finalement assez rare. Par contre son principal problème climatique concerne les orages de grêles qui sont malheureusement très fréquents aussi bien en mars (début des vendanges) qu’en décembre (équivalent de Mai chez nous) avec des conséquences importantes sur les rendements.
En conclusion, les incidents climatiques ne sont malheureusement pas présent que dans les vignobles de France mais bien partout à travers la planète, la vigne a besoin d’un climat à 4 saisons pour donner de grands vins et cela implique des risques quelques fois préjudiciables.
La région de Mendoza est sans contexte la région viticole la plus connue d’Argentine. A juste titre, car c’est la plus étendue du pays. Cependant, résumer Mendoza à une seule entité, c’est comme résumer le Rhône seulement aux Côtes du Rhône.
Nous vous proposons dans cet article de vous attarder sur une des 5 sous-régions de Mendoza (pour en savoir plus sur les autres régions voir ici).
En effet, la Uco Valley est la région la plus convoité de Mendoza.
Situation Géograpique : Au cœur de la précordillère andine.
La Uco Valley est située à environ une centaine de kilomètres au Sud-Ouest de la ville de Mendoza. L’altitude de cette région varie de 900 à 1400 mètres au dessus du niveau de la mer avec une température moyenne annuelle de 14 °C et plus de 300 jours de soleil par an. C’est la plus haute région viticole de la province de Mendoza. Elle se caractérise par des très faibles chutes de pluie (environ 400 mm par an), de très fortes variation de températures entre le jour et la nuit et des sols alluvionnaires. C’est aussi considéré comme l’une des régions viticoles les plus photogénique du monde avec les vignes au premier plan et les sommets enneigés des Andes.
La région se divise en 3 sous régions : Tunuyan, Tupungato et San Carlos. On y dénombre environ 120 bodegas et 25 000 hectares. C’est bien sûr le Malbec qui domine la production mais le Chardonnay, le Torrontes, le Merlot, le Bonarda et le Cabernet Franc se plaisent aussi très bien.
La Uco Valley, un Terroir d’exception : altitude, alluvions et climat Andin.
La Uco Valley fait 70 km de long sur environ 40 km de large. Elle est délimitée au sud par le désert avec ses vents frais en provenance de la Patagonie et au Nord par les collines de « Cerillos » à plus de 1500m d’altitude. A l’ouest on trouve la Cordillère des Andes et à l’Est un ensemble de gorges et d’anciennes rivières.
Dans la Uco Valley, il y a tous les ingrédients de grand terroirs : les sols, la qualité de l’eau, l’altitude, une luminosité exceptionnelle, une altitude importante, un paysage merveilleux et des hommes façonnés par l’histoire du pays.
L’altitude est certainement le facteur principal dans la région de Mendoza, la Uco Valley est pour sa part la région la plus haute avec une moyenne de plus de 1100 m.
Les sols sont en général d’origine alluvionnaires, ce sont d’anciens lits de rivières avec une structure partagée entre galets et sables avec des profondeurs importantes entraînant les racines en profondeur. Au sud, ils sont plutôt sableux et rocailleux. Au Centre et Nord, les sols sont plus calcaires et alluvionnaires.
Le climat est clairement à tendance semi-désertique avec des journées d’été qui peuvent être très chaudes mais des nuits très fraîches. Cependant, les saisons sont relativement marquées. Il n’est pas rare que les vignes subissent le gel ou la grêle. Contrairement à une idée reçue, on ne fait bien sûr qu’une vendange par an dans la Uco Valley. L’irrigation, du fait de ce climat existe depuis la nuit des temps, les populations indigènes avaient d’ailleurs mis en place des systèmes de canaux complexes pour utiliser l’eau de la fonte des glaciers des Andes. Aujourd’hui, le système perdure mais la majorité des viticulteurs utilisent le goutte à goutte.
Au niveau du cycle de la vigne, il ne faut pas se méprendre, nous sommes dans l’hémisphère sud donc les vendanges démarrent vers la mi-février pour se terminer vers la fin avril.
Uco Valley : des vins d’exception
Pendant longtemps, la Uco Valley a été délaissée par l’industrie Viti-Vinicole Argentine. Au milieu du XXème siècle, parce qu’elle était bien trop loin de la ville de Mendoza puis dans les années 90 car elle était considéré comme pas assez productive et que la mode était aux vins de masse. C’est seulement à la fin des années 90 que les vignerons ont redécouvert cette région merveilleuse et qu’elle est devenue « The place to be ».
La Uco Valley est un magnifique terrain de jeu pour le Malbec. Attention le Malbec là bas n’est pas tout à fait le même qu’à Cahors. Les grappes et les baies sont plus petites. Du coup, les tannins sont plus ronds, les vins plus fruités et la couleur plus intense.
Le style de chaque vigneron et l’altitude étant très variables, on se gardera de faire des généralités. On peut seulement affirmer que dans la Uco Valley, les vins ont plus de fraîcheur et d’acidité et donc une meilleur buvabilité et souvent une très bonne garde.
C’est ici que Tamari s’est installé au bord de la rivière Tunuyan et cet article peut vous permettre de mieux comprendre pourquoi, à Continent du Vin nous avons décidé d’importer ces vins pour la France.
Sa notoriété n’est plus à faire, Terre dei Buth, est devenu un des produits incontournables de la sélection de Continent du Vin !
Le domaine, situé dans la région de la Vénétie, possède un terroir exceptionnel, composé de galets blancs, qui bénéficie de l’influence de la rivière du Piave. ce terroir confère au Prosecco cette typicité unique que nous lui connaissons.
Le domaine Terre dei Buth, a fait évolué le visuel de ses étiquettes, en rappellant, par le jeu de couleurs et textures, le coté végétal, avec une déclinaisons de visuels rapellant les légumes.
Cet assemblage offre une complexité au vin , mais aussi une large palette aromatique !
Et aujourd’hui, Coyam – 2017 est reconnu parmis les meilleurs vins organiques du monde (top 10) !
Coyam c’est l’icone des vins du domaine Emiliana, la plus grande Winery Biologique du Monde. Ces vins ce sont distingués dans de nombreuses vométitions internationnales. LA seule condition pour que les vins soient sélectionnés dans ces compétions, est que les raisins doivent être issus d’une viticulture Biologique ou Biodynamique [Master of Wine Patrick Schmitt, editeur en chef de “The Drinks Business”]
Coyam est reconnu par les plus grands :
96 points pour Tim Atkin, pour le millésime 2016
95 points pour James Suckling, pour le millésime 2018 – avec 8 millésimes consécutifs à plus de 93 points
90 points pour le Wine Spectator – avec 7 millésimes consécutifs avec plus de 90 points
Retrouvez la cuvée Coyam, chez votre importateur, Continent du Vin !
Voici un article très instructif en lien avec le COVID 19 et la situation sud-africaine. Tertius Boshoff de Stellenrust répond à une interview du Wine Mag… Une occasion de mieux comprendre le contexte viticole en Afrique du sud.
Publié le 19 mai 2020 – Winemag.co.za – Christian Eedes
La conversation actuelle sur le Coronavirus et ses effets sur l’industrie viticole sud-africaine est inévitablement très chargée d’émotion.
Nous avons posé la même série de questions à divers acteurs du secteur afin de mieux comprendre ce qui se passe sur le terrain et de tracer la voie à suivre. Voici la réponse de Tertius Boshoff de Stellenrust :
Quel a été l’impact de la crise du coronavirus sur votre entreprise ?
En toute honnêteté, elle a essentiellement mis à l’arrêt notre activité. Nous n’avions même pas fini les vendanges quand ils ont annoncé la première semaine de confinement et nous avons dû attendre la permission de continuer. Venant d’un milieu médical, je comprends parfaitement la gravité de ce virus et son effet potentiellement dévastateur sur l’Afrique du Sud ; surtout au vu de notre secteur de santé publique et de la réalité socio-économique du chômage et de la pauvreté.
Pourtant, certaines des décisions gouvernementales n’étaient pas vraiment bien pensées et leur mise en œuvre avait peu à voir avec le ralentissement de la propagation. Par exemple, le blocage des exportations pendant environ deux semaines nous a coûté à peu près 12 000 bouteilles de Chenin Blanc déjà vendues au monopole finlandais Alko. En outre, dans tout contexte de monopole et de vente au détail dans l’UE ou au Royaume-Uni, la présence en permanence de votre produit sur les rayons est déterminée par les performances basées sur les ventes annuelles. Vous voyez où je veux en venir ? Cette baisse des ventes de 12 000 bouteilles va avoir un effet à long terme. Il s’agit d’un effet boule de neige qui touche l’industrie viticole sud-africaine bien plus profondément… les conséquences sont encore à venir.
Combien d’exploitations viticoles prévoyez-vous de voir disparaître en raison de la pandémie ? Quel avenir pour les viticulteurs ?
Il semble que tous les acteurs du secteur s’efforcent de mettre le vin en vrac sur le marché le plus rapidement possible. Cette semaine, j’ai reçu un mail d’un négociant en vins, avec une liste de vins disponibles à des prix assez élevés, mais le mail disait que les viticulteurs devraient attendre, car les prix ne resteront pas aussi élevés. Et c’est exactement là que le Covid-19 est en train de créer notre infection secondaire du commerce du vin. Je pense que pour survivre, ils vont devoir baisser les prix ou faire des offres promotionnelles – à la fois au niveau du vrac et de la bouteille – juste pour faire circuler le vin pour QUELQUE revenu que ce soit. Il est normal que tout le monde veuille survivre, du producteur à l’embouteilleur, mais l’industrie viticole sud-africaine (en particulier les organisations de WOSA et Vinpro) a fait un excellent travail ces dernières années pour améliorer les prix et le statut du vin sud-africain. Seulement 13% des producteurs en Afrique du Sud sont rentables, résultat d’un héritage déplorable de rabais et de sous-évaluation du produit.
Quels sont vos plans pour se remettre en marche une fois que les restrictions seront assouplies ? En quoi les affaires seront-elles différentes ?
Comme tout le monde, nous nous orientons actuellement vers la vente en ligne et utilisons plus de points de vente que seulement notre propre boutique en ligne pour atteindre les clients. En fait, nous utilisons le plus grand nombre possible de voies d’accès au marché ! Les études de marché faites pendant les récessions ont montrées que la plupart des gens sont généralement moins enclin à acheter des grands vins et boivent ce qu’ils peuvent se permettre. Nous sommes sur le point de connaître la plus grande récession au monde depuis 2008, qui rivalisera probablement avec celle des années 1930. Heureusement, notre gamme de produits comprend des vins d’entrée de gamme et des vins de réserve, dans un portefeuille de plus de 30 références. C’est pour cela que nous réduisons également la gamme pour nous concentrer uniquement sur les vins qui tournent sur des volumes plus importants mais qui paient quand même les factures. Vous ne pouvez parier que sur votre cheval le plus fort pour gagner le derby, n’est-ce pas ? Notre objectif principal est désormais d’atteindre les clients par un marketing plus direct – le B2C est le nouveau B2B et nous avons pour mission de personnifier la marque à travers une approche de vente au détail et de ventes directes aux clients.
À quoi ressemblera le paysage viticole sud-africain après la pandémie ? L’industrie se redressera-t-elle rapidement ou sera-t-elle modifiée à jamais ?
Confucius a apparemment dit : « Seuls les hommes les plus sages et les plus stupides ne changent jamais ». Il n’y a aucun doute que l’industrie du vin changera, mais est-ce que ce sera pour le mieux ou pas ? Cette question reste à répondre. Avec un nombre déjà important de viticulteurs et de marques de vin en difficulté, il est inévitable que cette pandémie provoque des dommages collatéraux. Le paysage va changer. Le commerce de détail et la vente en ligne seront rois dans un avenir proche/court-terme et l’argent liquide sera sa reine. Les nouveaux développements et plantations devront être financés par des capitaux et non par des dettes. Aussi cruel que cela puisse paraître, ce sera une situation de survie des plus forts et peut-être des plus faibles.
Et que Dieu nous bénisse tous comme il a béni Stellenrust!
Nous continuons l’interview qui vous a passionné, de Roberto et Carlo les propriétaires du domaine Guarini au cœur du Salento dans les Pouilles (Puglia)
CdV : Avant de prendre la route, nous avons été choqué par les cimetières d’Oliviers que nous avons traversés dans la Salento, que se passe-t-il ici, et vous avez vous été touché ?
Carlo : Oui, c’est dramatique, la région a été touchée de plein fouet par une bactérie Xylella Fastidiosa qui sévit sur les oliviers de la région. En fait cette bactérie est arrivée du Costa Rica, il y a plus de 8 ans maintenant, transportée par des plants importés par une entreprise Néerlandaise. Elle vient boucher les systèmes circulatoires et par conséquences “veines” de l’olivier causant la mort inéluctable de certaines branches puis rapidement de l’arbre entier. Malheureusement, la variété “Cellina”- variété historique du Salento- est la plus touchée car ces “veines” sont très petites. Pour sa part la variété “Leccino” avec ses veines plus large est résistante, ce qui nous permet de pouvoir toujours produire notre huile d’olive extra vierge à froid si typique du terroir du Salento que Continent du Vin importe si je me souviens bien. On travaille aussi à l’implantation de la variété “favolosa” qui est aussi résistante. On se bat pour maintenir notre production familiale qui a survécu à bien d’autres épisodes douloureux depuis 1065.
CdV : (Après 1 h de conduite) Nous voici arrivé au cœur de votre vignoble, pouvez vous nous expliquer en deux mots ce qui fait sa typicité
Roberto : Comme vous le savez, nos vins sont très identitaires de la région du Salento et des Pouilles et ont aussi leur propre typicité lié à ce terroir qui vous découvrez ici. En effet, nous sommes ici à Torchiarolo sur le lieu dit Piutri. Ce qui fait le miracle de ce terroir c’est d’une part la proximité de la mer Adriatique qui est à moins de 250 mètres de certaines de nos vignes et les sols qui sont sableux, calcaire et riche en matière organique notamment grâce à la pratique de l’Agriculture Biologique depuis des décennies. On a donc une fraicheur naturelle apporté par les vents marins: “salés et balsamiques”.
Carlo: L’autre point essentiel, c’est le travail de la vigne, Roberto, travaille beaucoup avec du compost et des matières organiques, il plante aussi de la féveroles entre les rangs, qui favorise les besoins de la plante en azote et aère naturellement le sol. Ici, on est soumis un peu à l’oidium et aux botritys, dans ces cas, on traite seulement au souffre et au cuivre. On a de la chance avec notre climat la qualité des raisins est quasi constamment au rendez-vous.
CdV : Au niveau encépagement, vous êtes fidèles au cépages historiques?
Roberto : Oui c’est la base pour nous, Negroamaro, Primitivo, Malvasia Nera et Bombino forment le socle de nos encépagements.
CdV : Au chai, quelle est votre philosophie?
Roberto: Le chai c’est la continuité de la vigne. Nous n’utilisons que des levures indigènes, pour les élevages, ils sont faits dans nos cuves bétons ou inox et très rarement en fûts. Nous réalisons une toute petite filtration de nos vins, juste pour garantir les qualités organoleptiques dans le temps. Pour le souffre nous limitons son utilisation au maximum mais nous ne sommes pas au sans souffre intégral.
CdV : Pour conclure si vous deviez décrire en quelques mots les différentes cuvées que nous importons, que diriez vous?
Carlo: Pas facile votre question, mais pour faire court, notre gamme Burdi a pour objectif de faire transparaître la typicité de notre terroir et des nos cépages majeurs, le Negroamaro et le Primitivo. Ce sont des vins typique du Salento et des Pouilles que l’on peut boire dehors en terrasse, entre amis autour d’un bon repas comme des orechiette alla cime di rapa (Pâtes en forme d’oreilles typique du salento accompagné de feuilles de navets, d’huile d’olive, d’ail et d’un filet d’anchois) ou avec une bonne Buratta accompagnée d’huile d’olive et de basilic.
Pour Piutri et Malia, ces sont les vins signatures de Duca Carlo Guarini, ces vins transpirent notre état d’esprit et notre passion. Pour les accords avec les mets, je vous invite à venir découvrir notre gastronomie dans notre restaurant éphémère ouvert tout l’été au domaine…
Tyrrel est venu quelques jours en France et nous en avons profité pour lui poser quelques questions sur son parcours professionnel et sa vie dans ses vignes !
Contient du Vin : Tyrrel, pouvez vous nous parler de votre parcours professionnel avant la reprise du domaine ?
Tyrrel : Avant de commencer ma carrière viticole, j’étudiais la philosophie et la politique .. Vraiment ennuyant ! Ma femme Anette, a un Master en « pathologie végétale » et la plupart de ses recherches portent sur les maladies de la vigne.