L’histoire du vin au Chili

Comment démarre l’histoire du Vin du Chili ? En 1550, les Conquistadores implantent les premières vignes du Chili dans la région de la Vallée de Maipo pour la production du vin de Messe. Pendant près de trois siècles, la production issue principalement du cépage Païs restera de mauvaise qualité.
C’est au milieu du XIXe siècle que les grands propriétaires terriens épris de culture européenne se passionnèrent pour la viticulture et la production de vins fins. Silvestre Ochagavia fait figure de pionnier de la viticulture chilienne. Il importe les premiers ceps venus d’Europe : Cabernet Sauvignon, Merlot, Pinot Noir et Carménère. Les familles fortunées commencent à construire de vastes propriétés entourées de jardins à la française et de vignes issues de plants français. Aujourd’hui, c’est toujours ces grandes familles qui détiennent la majeur partie du vignoble.
Le Chili sera aussi à la fin du XIXe siècle le seul pays exempt de Phylloxéra. C’est donc l’un des seuls vignobles au monde où l’on plante encore francs de pied. L’expansion et le développement du vignoble connaîtront un coup d’arrêt avec la dictature de Pinochet. Il faudra attendre le début des années 90 pour voir s’opérer la modernisation du vignoble.
Le Chili est aujourd’hui le 10ème producteur mondial avec 120 000 ha de vignes et le 5ème exportateur. Les cépages les plus présents sont le Cabernet Sauvignon, le Païs, le Merlot et la Carménère pour les rouges et le Sauvignon Blanc et le Chardonnay pour les blancs.
Le vignoble Chilien
Depuis 1994, le Chili s’est doté d’un système d’appellations d’origine « Denominaciónes de Origen ». Il structure le vignoble en 4 grandes régions viticoles, entre le 30ème et 40ème parallèle, découpées en 13 sous-régions et 44 aires viticoles.
Le Chili bénéficie donc d’un contexte agro-climatique exceptionnel. Le climat méditerranéen du vignoble est à la fois influencé par le courant marin d’Humbolt arrivant de l’Antarctique à l’Ouest et par la cordillère des Andes à l’Est.
Concrètement, il existe des amplitudes de températures Jour-Nuit pouvant atteindre plus de 20°C. Un climat alors très favorables au maintien de bonnes acidités, à la concentration en sucre et à la richesse des arômes. A cela s’ajoute, une très faible pression sanitaire limitant les besoins de traitements et favorisant les pratiques de viticulture biologique.
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